Le 28 septembre 2025, en plein swell lié à l’ouragan Narda, le surfeur californien Scott Muir a heurté le fond, tête la première à Oceanside (San Diego County). Sauvé in extremis par des surfeurs et des sauveteurs, il a subi une grave lésion de la moelle épinière et une chirurgie d’urgence. La communauté se mobilise aujourd’hui pour sa rééducation.
Selon Surfer Magazine, l’accident est survenu le 28 septembre 2025, avec un héliportage à Scripps Memorial Hospital (La Jolla) et une opération immédiate. Trois jours plus tard, une cagnotte “Keep Scott Surfing” est lancée et une vidéo tournée depuis l’hôpital montre Scott conscient, remerciant les soutiens.
Le National Weather Service et les médias locaux avaient émis un Beach Hazard Advisory pour la côte de San Diego autour du 28–30 septembre, évoquant des courants de retour puissants et des sets pouvant atteindre 6–8 pieds sur les plages exposées au sud/sud-ouest. Comme tous les swells de cyclone ou d'ouragan, ce sont des vagues avec une longue période, souvent plus puissantes qu'à la normale.
Récemment plusieurs incidents du même genre ont eu lieu, on peut nommer Soli Bailey ou plus proche de chez nous Vincent Duvignac, a été victime d'une terrible chute, entraînant une fracture aux cervicales C2 et C3, un vrai miraculé.
Hauteur d’eau trompeuse : sur des bancs mobiles, un take-off un peu tardif peut projeter verticalement vers un fond à moins d’un mètre.
Période et énergie : un swell de période moyenne/longue concentre l’énergie ; un 1–2 m « propre » peut frapper beaucoup plus fort qu’il n’y paraît.
Mauvais réflexes : le « plongeon » bras tendus, tête en extension, multiplie le risque de compression cervicale en cas d’impact.
Fatigue euphorique : après quelques bonnes vagues, on prend plus de risques, et la fatigue amplifie le phénomène.
Selon ses proches, Scott a été sauvé à quelques secondes de la noyade d'où le titre « seconds from death »: retrouvé face contre l’eau et paralysé sous le cou, il a été immobilisé et pris en charge sur la plage, puis héliporté en urgence pour une intervention chirurgicale.
La campagne “Keep Scott Surfing” aide à financer 12–18 mois de rééducation, l’adaptation du logement familial et les frais médicaux. Dans sa vidéo, Scott remercie proches, amis lointains et inconnus pour cet élan. Le message de sa famille est limpide : ne pas renoncer à l’océan, mais mieux l’aborder — avec respect, information et préparation.