Quand Ryanair transforme les planches de surf en crêpes à l’aéroport de Biarritz

16 octobre 2025

Il y a des histoires de surf qui finissent à l’hôpital, d’autres à la douane… et puis il y a celles qui se terminent sous un camion.

C’est exactement ce qui est arrivé à Willem Beck, surfeur gallois de retour d’un trip à Biarritz, quand ses planches flambant neuves ont connu un destin digne d’un sketch des Monty Python. Trois boards soigneusement emballées, chargées avec amour dans la soute d’un vol Ryanair pour Stansted. Et à l’arrivée ? Une scène d’horreur en slow motion sur le tarmac.

La planche qui valait 700 euros

Selon Willem, un véhicule d’escalier aurait tout simplement roulé sur son boardbag, avant de faire marche arrière, « pour être sûr ». Résultat : trois planches réduites en mille-feuilles, des combinaisons transformées en tapis de chantier, et des dérives fusionnées au goudron. Une œuvre d’art contemporaine qu’on pourrait baptiser “Abstract Surfing, 2025”.

Willem raconte :

“Le sac est resté coincé sous la roue et a été traîné sur plusieurs mètres avant qu’ils réalisent. Tout était écrasé, déchiré ou couvert de tarmac. Même mes chaussettes.”

Un massacre. Un véritable carnage logistique. À tel point qu’on se demande si Ryanair n’envisage pas d’ouvrir une nouvelle ligne “Biarritz – Compostelle” pour planches de surf martyrisées.

Le surf trip le plus cher du monde

Deux des trois planches étaient toutes neuves. À 700 euros pièce, on dépasse les 2000 euros de matériel vaporisé sur le bitume biarrot. Mais pas d’inquiétude : Ryanair a bien évidemment fait preuve de son légendaire sens du service client en lui donnant… un lien pour remplir un formulaire. Depuis, silence radio.

Pour tout surfeur qui a déjà attendu fébrilement son boardbag à l’aéroport, cette histoire réveille des sueurs froides. Les bagagistes du monde entier semblent jouer à un jeu étrange : “Devine à quoi sert cet objet long et fragile”.
Spoiler : personne n’a encore trouvé la bonne réponse.

Un problème vieux comme le surf trip

Des exemples, il y en a à la pelle. L’Américaine Kirra Pinkerton avait déjà vu ses planches explosées sur un vol United Airlines. Une Britannique, Charlotte W, a raconté sur Tripadvisor que sa board avait été “complètement détruite” après un trajet EasyJet. Bref, transporter une planche d’un point A à un point B reste un sport extrême.

Alors oui, on espère que Willem récupérera un dédommagement. Mais quelque chose nous dit que Ryanair ne verse pas les larmes aussi facilement que l’eau salée sur un spot de Biarritz.

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