Sous les projecteurs du bassin URBNSURF de Sydney, Sierra Kerr vient de réaliser ce qu’aucune surfeuse n’avait encore osé imaginer : un backflip parfait. Une première historique dans le surf féminin. Et le plus fou dans tout ça ? C’était son premier essai de la soirée.
La jeune Australienne de 18 ans a posé cette rotation spectaculaire sur le même spot où elle remportait, un mois plus tôt, son quatrième titre Stab High. Portée par l’énergie des sessions nocturnes, Sierra s’est élancée, a saisi les deux rails en plein vol et a atterri proprement. Un instant d’histoire gravé à jamais, filmé sous les lumières du bassin et acclamé par la communauté surf mondiale.
Si ce backflip a tant d’écho, c’est aussi parce qu’il symbolise une renaissance personnelle. En 2025, Sierra Kerr revenait de loin.
Victime de la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques, elle avait passé des mois à l’hôpital, incapable de marcher, encore moins de surfer. « J’étais tellement faible que je ne pouvais même pas me tenir debout sur ma planche », confiait-elle dans un post bouleversant.
Mais avec une détermination hors norme, Sierra a repris le chemin de l’eau, d’abord timidement, puis avec une énergie retrouvée. Jusqu’à redevenir la surfeuse explosive que tout le monde voyait déjà comme une future championne du monde.
Ce n’est sans doute pas un hasard si ce premier backflip féminin porte le nom de Kerr.
Son père, Josh Kerr, ancien pro et inventeur du mythique Kerrupt flip, a marqué sa génération par sa créativité aérienne. Aujourd’hui, sa fille perpétue la lignée, avec un style tout aussi aérien et moderne, le tout accompagné d'une capacité à repousser les limites à chaque session.
Entre héritage, talent pur et mental d’acier, Sierra Kerr incarne cette nouvelle génération de surfeuses capables de réécrire les codes du surf féminin. Et si ce backflip n’est qu’un début, le monde du surf n’a pas fini d’entendre parler du clan Kerr.